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Pour les Bleus, de gros ratés à l'allumage !

Jeux Olympiques

samedi 27 juillet 2024 - © Yves Michel

 4 min 36 de lecture

Ils ont fait illusion pendant le 1er quart d'heure mais ensuite ? L'avanie totale. Dépassés dans tous les secteurs du jeu, à la traîne physiquement, les Français ratent leur entrée dans la compétition olympique et s'inclinent assez lourdement face au Danemark (37-29) Si Vincent Gérard n'a pas démérité, Niklas Landin a gagné son duel à distance avec 15 parades. Quand les Danois ont accéléré et surtout mis sur orbite leurs deux archers Pytlick et Gidsel incroyablement à l'aise face à une défense à l'arrêt et sans agressivité, le match a tourné en faveur des Nordiques. L'écart est important, l'impact est plus psychologique que comptable pour les Tricolores qui devront vite se remettre dans le sens de la marche dans 48h face à la Norvège.

Les plus optimistes diront qu’il ne faut pas s’alarmer, qu’il ne s’agit que du 1er match et qu’il suffit de se classer dans les deux premiers (quatre équipes sur six basculeront en quarts) pour ne retrouver les Danois qu’en finale mais est-on certain qu’en renouvelant face à un tout autre adversaire, la prestation de ce samedi, le chemin vers l’excellence soit si dégagé ? 

Depuis quelques années, la France et le Danemark se livrent un mano a mano sans concession. Un coup à l’endroit, un coup à l’envers. Le dernier round, c’était il y a cinq mois en faveur des Bleus à l’Euro. Cette fois, à la maison, dans l’écrin des Jeux, c’est l’ampleur de la défaite tricolore qui fait tâche. Huit buts, la pilule est dure à avaler. 

Pourtant tout avait parfaitement commencé. Une parfaite fluidité dans les mouvements, de la justesse et de l’efficacité dans les intentions, Vincent Gérard parfaitement dans le timing et à l’affût sur tous les ballons qu’il pouvait relancer et une défense en place… du moins en apparence. En face si Hansen à 7m, Gidsel et Pytlick s’étaient signalés, la défense avait montré quelques largesses et surtout l’ancien Nantais Emil Nielsen avait montré ses limites dans les cages. Les Bleus vont compter jusqu’à cinq longueurs d’avance et quand au quart d’heure, il n’était plus question que la situation perdure, Nikolaj Jakobsen, le coach nordique a pris ses responsabilités. Changement de système défensif avec un pressing assez haut, sortie du portier au visage poupin et entrée du sage, Niklas Landin. Celui qui à l’instar de Mikkel Hansen et Nikola Karabatic a annoncé qu’il mettrait fin à sa carrière internationale après les J.O n’a pas attendu très longtemps pour se mettre en évidence. Sur Valentin Porte en décalage à droite. Début d’une longue série au cours de laquelle les Nordiques vont effacer leur déficit. Dans le rôle des dynamiteurs, les deux latéraux de la base arrière, deux piles électriques, Gidsel à droite, Pytlick à gauche. Ils ont donné le tournis à un bloc défensif qui a perdu ses repères. Le Danemark a basculé en tête peu avant la pause pour ne plus la lâcher.  

A la reprise, les Français vont payer un prix un peu trop élevé pour quelques minutes d’absence. En perdant des ballons essentiels, en manquant de vigilance dans le repli, ils vont subir une véritable punition après avoir espéré retrouver un certain dynamisme. La démonstration nordique sera insolente, parfois même arrogante. Elle ne va offrir aucun répit. Surtout dans le dernier quart d’heure où il faudra même rappeler en urgence Vincent Gérard. Mais le retour de l’Istréen ne changera pas grand-chose à l’entreprise de démolition. Avides de buts, Gidsel et Pytlick vont continuer à harceler leur adversaire. A utiliser toutes les ficelles pour aggraver la marque. On leur aurait bandé les yeux, ils auraient été capables de performer de la même façon. Pas de jalousie entre eux, ils terminent avec le même solde sur leur compte. Onze réalisations ! Malgré une prestation tout à fait honoralble d'Hugo Descat (infaillible à 7 mètres) et une bonne rentrée de Dika Mem notamment dans ce 1er quart d'heure favorable, c’est une douche glacée qu’a pris l’équipe de France. Après ce revers (37-29), elle aura moins de 48h pour se remobiliser. Avec pour mission, de battre la Norvège, lundi, à partir de 19h. 

La réaction de Guillaume Gille 
«Ce score final, bien évidemment, ce n’est pas ce qu’on imaginait dans nos oppositions. Mais quand on voit nos contenus, et quand on voit sur beaucoup de secteurs la domination des Danois au fur et à mesure du match, on est forcé de constater qu’on n’a pas été en mesure de leur proposer plus de résistance, plus de qualité. C’est pour moi, pour le staff, pour les athlètes, l’idée de faire le bilan de ce qui s’est passé sur ces deux mi-temps, parce qu’il y a eu aussi des séquences qui ont été intéressantes. Je pense à cette entame qui était très réussie, et une mi-temps qui était bonne, mais qui, au fil de la rencontre, ne nous a pas permis de continuer à capitaliser là-dessus. Donc il y a du job, il y a du boulot pour élever notre niveau de jeu. On en aura besoin. Les adversaires qui se présentent face à nous sont des superbes équipes. Ce sont les Jeux Olympiques. »

Groupe B – Tour Préliminaire – samedi 27 juillet 2024
Paris Sud Arena 
Danemark – France      37 – 29 (MT : 18-17)

Arbitres : Robert Schulze & Tobias Toennies (Allemagne)

Evolution du score : 2-4 (5) 4-8 (10) 7-10 (15) 11-12 (20) 15-15 (25) 18-17 (MT) 22-19 (35) 24-21 (40) 26-24 (45) 29-25 (50) 32-27 (55) 37-29 (FIN)

Pour les Bleus, de gros ratés à l'allumage ! 

Jeux Olympiques

samedi 27 juillet 2024 - © Yves Michel

 4 min 36 de lecture

Ils ont fait illusion pendant le 1er quart d'heure mais ensuite ? L'avanie totale. Dépassés dans tous les secteurs du jeu, à la traîne physiquement, les Français ratent leur entrée dans la compétition olympique et s'inclinent assez lourdement face au Danemark (37-29) Si Vincent Gérard n'a pas démérité, Niklas Landin a gagné son duel à distance avec 15 parades. Quand les Danois ont accéléré et surtout mis sur orbite leurs deux archers Pytlick et Gidsel incroyablement à l'aise face à une défense à l'arrêt et sans agressivité, le match a tourné en faveur des Nordiques. L'écart est important, l'impact est plus psychologique que comptable pour les Tricolores qui devront vite se remettre dans le sens de la marche dans 48h face à la Norvège.

Les plus optimistes diront qu’il ne faut pas s’alarmer, qu’il ne s’agit que du 1er match et qu’il suffit de se classer dans les deux premiers (quatre équipes sur six basculeront en quarts) pour ne retrouver les Danois qu’en finale mais est-on certain qu’en renouvelant face à un tout autre adversaire, la prestation de ce samedi, le chemin vers l’excellence soit si dégagé ? 

Depuis quelques années, la France et le Danemark se livrent un mano a mano sans concession. Un coup à l’endroit, un coup à l’envers. Le dernier round, c’était il y a cinq mois en faveur des Bleus à l’Euro. Cette fois, à la maison, dans l’écrin des Jeux, c’est l’ampleur de la défaite tricolore qui fait tâche. Huit buts, la pilule est dure à avaler. 

Pourtant tout avait parfaitement commencé. Une parfaite fluidité dans les mouvements, de la justesse et de l’efficacité dans les intentions, Vincent Gérard parfaitement dans le timing et à l’affût sur tous les ballons qu’il pouvait relancer et une défense en place… du moins en apparence. En face si Hansen à 7m, Gidsel et Pytlick s’étaient signalés, la défense avait montré quelques largesses et surtout l’ancien Nantais Emil Nielsen avait montré ses limites dans les cages. Les Bleus vont compter jusqu’à cinq longueurs d’avance et quand au quart d’heure, il n’était plus question que la situation perdure, Nikolaj Jakobsen, le coach nordique a pris ses responsabilités. Changement de système défensif avec un pressing assez haut, sortie du portier au visage poupin et entrée du sage, Niklas Landin. Celui qui à l’instar de Mikkel Hansen et Nikola Karabatic a annoncé qu’il mettrait fin à sa carrière internationale après les J.O n’a pas attendu très longtemps pour se mettre en évidence. Sur Valentin Porte en décalage à droite. Début d’une longue série au cours de laquelle les Nordiques vont effacer leur déficit. Dans le rôle des dynamiteurs, les deux latéraux de la base arrière, deux piles électriques, Gidsel à droite, Pytlick à gauche. Ils ont donné le tournis à un bloc défensif qui a perdu ses repères. Le Danemark a basculé en tête peu avant la pause pour ne plus la lâcher.  

A la reprise, les Français vont payer un prix un peu trop élevé pour quelques minutes d’absence. En perdant des ballons essentiels, en manquant de vigilance dans le repli, ils vont subir une véritable punition après avoir espéré retrouver un certain dynamisme. La démonstration nordique sera insolente, parfois même arrogante. Elle ne va offrir aucun répit. Surtout dans le dernier quart d’heure où il faudra même rappeler en urgence Vincent Gérard. Mais le retour de l’Istréen ne changera pas grand-chose à l’entreprise de démolition. Avides de buts, Gidsel et Pytlick vont continuer à harceler leur adversaire. A utiliser toutes les ficelles pour aggraver la marque. On leur aurait bandé les yeux, ils auraient été capables de performer de la même façon. Pas de jalousie entre eux, ils terminent avec le même solde sur leur compte. Onze réalisations ! Malgré une prestation tout à fait honoralble d'Hugo Descat (infaillible à 7 mètres) et une bonne rentrée de Dika Mem notamment dans ce 1er quart d'heure favorable, c’est une douche glacée qu’a pris l’équipe de France. Après ce revers (37-29), elle aura moins de 48h pour se remobiliser. Avec pour mission, de battre la Norvège, lundi, à partir de 19h. 

La réaction de Guillaume Gille 
«Ce score final, bien évidemment, ce n’est pas ce qu’on imaginait dans nos oppositions. Mais quand on voit nos contenus, et quand on voit sur beaucoup de secteurs la domination des Danois au fur et à mesure du match, on est forcé de constater qu’on n’a pas été en mesure de leur proposer plus de résistance, plus de qualité. C’est pour moi, pour le staff, pour les athlètes, l’idée de faire le bilan de ce qui s’est passé sur ces deux mi-temps, parce qu’il y a eu aussi des séquences qui ont été intéressantes. Je pense à cette entame qui était très réussie, et une mi-temps qui était bonne, mais qui, au fil de la rencontre, ne nous a pas permis de continuer à capitaliser là-dessus. Donc il y a du job, il y a du boulot pour élever notre niveau de jeu. On en aura besoin. Les adversaires qui se présentent face à nous sont des superbes équipes. Ce sont les Jeux Olympiques. »

Groupe B – Tour Préliminaire – samedi 27 juillet 2024
Paris Sud Arena 
Danemark – France      37 – 29 (MT : 18-17)

Arbitres : Robert Schulze & Tobias Toennies (Allemagne)

Evolution du score : 2-4 (5) 4-8 (10) 7-10 (15) 11-12 (20) 15-15 (25) 18-17 (MT) 22-19 (35) 24-21 (40) 26-24 (45) 29-25 (50) 32-27 (55) 37-29 (FIN)

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Le match

 samedi 27 juillet 2024

Joueurs du match

 Top Joueur
Eval : 37 | Buts : 11 | Pd : 4 | Int : 0
 Top Gardien
Eval : 22 | Arr Tot : 15 / 33 (45,5 %)